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le blog de Batochou
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15 janvier 2008

DROGBA ,ETOO : leur vision de l’Afrique.

Cela fait du bien d’avoir la vision de notre continent, telle qu’elle est analysée et vécue par des gens qui ont réalisé des choses exceptionnelles dans leur vie.

C’est dans « France football » de ce mardi 15 janvier 2008 ; que je suis allé puiser les avis de nos deux plus dignes représentants actuels.

Les intellectuels pourront aussi compléter et systématiser les idées vraiment simples et originales de nos stars.En attendant, je voudrais retenir certains éléments qui peuvent structurer notre rapport à la vie, à nous-mêmes et au monde.

La vie est le lieu de la bataille permanente. Il faut se battre avec toutes ses forces pour gagner son pain quotidien. On le voit avec nos deux stars. Ils ont refusé la misère et la pauvreté, en puisant dans leurs tripes tout ce qu’ils ont de sublime et d’excellent pour se hisser parmi les meilleurs au monde. Même comme arrivés au sommet, ils se rendent compte de l’écart d’estime qu’il y a entre un Noir et les autres.

L’essentiel n’est-il pas ce que Samuel affirme ? « Ma famille vit bien ».

Le seul vrai combat qui doit animer les jeunes est de bien vivre et bien faire vivre leurs familles ; ce n’est qu’à partir du bien-être que l’on peut se mettre à philosopher sur les injustices dont sont victimes l’Afrique, le retard économique, et démocratique, le racisme…..

Autre leçon que nos deux « bonshommes » nous administrent, c’est la grande humilité et la sagesse dont ils font preuve, alors qu’ils n’ont pas encore 30 ans. Quelques extraits :

France foot : Qu’enviez-vous chez votre adversaire ?

« Drogba: Ce que j'aime chez lui (Etoo), c'est sa vitesse, son instinct devant le but, ses déplacements, et, tout simplement, le fait qu'il soit indispensable à Barcelone. Avec Chelsea, quand on jouait Barcelone sans Samuel, on savait qu'on avait gagné le match avant même de pénétrer sur le terrain. Je suis honnête. Tous les joueurs de Chelsea te le diraient, même José Mourinho. Quand il avait su que tu ne jouerais pas face à nous (Le 18 Octobre 2006, en match de poule ligue des champions : Chelsea-Barcelone :1-0), sa première réaction avait été de nous dire ;"on a gagné". On sait trop ce que tu es capable de faire dans un match...On a bien vu ce que ça pouvait donner quand tu étais là (Chelsea-Barcelone :1-2, avec un but d’Eto’o lors de ce huitième de finale aller de mars 2006)

Eto'o: Didier, on a presque le même jeu tous les deux. Mais ce que j'aimerais vraiment t'emprunter,et je travaille pour ça,c'est ta détente. Ce n'est pas possible! De la tête, aujourd'hui personne ne joue comme toi. C'est vrai ».

Voilà la marque des grands hommes, reconnaître ce que le frère, le voisin a de meilleur et essayer de copier, sans orgueil, sans honte.

C’est la tâche de nos politiques. Avec les problèmes du continent, l’essentiel de la vie démocratique ne devrait pas se réduire à l’obsession du pouvoir et de l’alternance, mais à la quête des idées les plus efficaces pour vaincre la pauvreté.

On ne peut y arriver sans reconnaître chez « l’autre » ce qu’il a de bon.

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